Étudiant de l’EREST et professeur à l’UQO, Guillaume Cyr apparaît dans un article du journal La Presse aujourd’hui. Entre autres choses, il y est écrit que Guillaume utilise les moulages d’organes génitaux pour enseigner aux futurs enseignants.
Dans les notions de science, on présente souvent le schéma d’une vulve et le schéma d’un pénis. On essaie d’avoir un truc moyen, pas trop de poils. Pour les élèves, ça donne l’impression qu’il y a juste une forme de pénis, une forme de vulve. Que c’est ça, la norme.
Guillaume Cyr, professeur à l’Université du Québec en Outaouais
On y ajoute: « En plus d’une perspective tridimensionnelle, les modèles de SEX-ED offrent un point de départ à la discussion, dit-il. La question de la taille du pénis et de la taille des lèvres internes revient souvent avec ses étudiants universitaires, qui en apprennent eux-mêmes beaucoup. « Je suis persuadé que ça diminue les attentes par rapport à l’image corporelle », dit Guillaume Cyr. L’ensemble vendu aux commissions scolaires comprend cinq vulves, une vulve transparente avec clitoris amovible, et deux pénis : un de taille moyenne, non circoncis, et un plus petit, circoncis. Des modèles réalistes, donc, loin des organes génitaux typés mis en scène dans la pornographie. En classe, les outils de SEX-ED font aussi ressortir des éléments révélateurs. Le professeur Guillaume Cyr donne l’exemple d’une étude qu’il a réalisée avec des enseignantes du secondaire. « Les élèves n’avaient aucun problème à faire circuler le modèle de pénis, ils trouvaient ça un peu drôle, mais quand c’est arrivé à la vulve, plusieurs filles ne voulaient pas la toucher, raconte M. Cyr. C’était un bien triste constat. » ».
Bravo Guillaume !