Trois membres de l’EREST (Simon Langlois, Stéphane Cyr Cyr et Patrice Potvin) publient un article intitulé Integrating Science and Mathematics in Elementary School: Impact on Selected Student Perceptual Variables dans la revue International Journal of Science and Mathematics Education (impliquant également les deux professeurs de CÉGEP Nathan Béchard et Guillaume Poliquin). L’article traite de l’intégration des sciences et des mathématiques dans les classes élémentaires et le présente comme un défi de taille, comme en témoignent les quelques exemples convaincants actuellement disponibles dans la littérature scientifique. Pourtant, cette intégration est souvent considérée comme présentant une valeur épistémologique et pédagogique. Cette étude vise à mesurer l’impact des situations d’apprentissage des sciences et des mathématiques (SM) sur certaines variables perceptuelles, à savoir l’auto-efficacité (AE), l’intérêt et les liens perçus avec les SM, en comparant trois conditions expérimentales : (0) contrôle, (1) sciences et (2) intégration des SM. Des régressions linéaires à plusieurs niveaux utilisant les données du questionnaire sur l’intégration des sciences et des mathématiques (SMIQ) suggèrent que le fait de rendre les mathématiques explicites dans les situations d’apprentissage des sciences (2) ou de maintenir l’enseignement des mathématiques implicite (1) augmente de manière significative le SE en sciences et le SE en mathématiques par rapport à la condition de contrôle (0). Une analyse plus poussée suggère qu’il existe des différences a posteriori significatives entre les conditions dans la capacité des élèves à percevoir les liens entre les sciences et les mathématiques, le score le plus élevé étant celui de la condition S&M et le plus bas celui de la condition de contrôle.
Bravo pour cette belle nouvelle !